30 photos illégales de Corée du Nord que Kim Jong Un ne veut pas que vous voyez


Le photographe Michael Huniewicz a voyagé en Corée du Nord depuis la Chine pour explorer un des pays les plus secrets du monde et capturer l’état de pauvreté mis en place par Kim Jong-un.

Ces stupéfiantes photos ont été « très stressantes » a sortir du pays selon Huniewicz. De nombreuses fois, ses guides – qui sont obligatoires pour visiter le pays – l’ont prévenus : « Tu prends trop de photos. Beaucoup trop ». Ils suggéraient une possible détention puisque la plupart des photos étaient illégales.

Propagande 24h/24 et 7j/7 à la télévision

Cette serveuse n’a d’autre choix que d’écouter la propagande toute la journée tandis qu’elle travaille. Les clients non plus ne peuvent pas y échapper. Le photographe Michael Huniewicz met sa liberté en danger pour prendre ces photographies au sein du monde de la Corée du Nord.

Plantations à côté d’un bloc d’habitations délabré

Cela ressemble à un quartier abandonné où des filles jouent près des plantations luxuriantes. C’est un cliché étrange que le photographe Michael Huniewicz a décidé de prendre.

Un point d’entrée déserté

Les gens partent. Peu viennent. Pourquoi le feriez-vous ? Le cliché que Michael Huniewicz a pris tandis qu’il faisait le tour de la Corée du Nord raconte la triste histoire d’un monde misérable.

Architecture basique

Il y a très peu de choses dont les Nord-Coréens peuvent profiter. Même lorsqu’ils rentrent chez eux. On  retrouve cette architecture partout, ce sont juste de simples endroits où dormir et se préparer mentalement à un nouveau jour, si c’est possible.

Des soldats en déplacement dans un camion mal en point

Ce n’est pas vraiment un véhicule militaire. L’emphase semble peu portée sur le fait de prendre soin de leurs forces. Soit ça, soit c’est une révélation qui ouvre les yeux sur le budget militaire.

Formulaire de déclaration de douane

En entrant dans le pays, le photographe Michael Huniewicz a du déclarer ses biens. Il y a des objets que l’on ne peut faire entrer sur le territoire. On peut y compter la littérature pour adultes, les téléphones portables, et les appareils photos comme celui que le photographe Michael Huniewicz a introduit illégalement avec lui.

Mécontents sur le chemin pour le travail

Ils ont l’air de savoir que le photographe Michael Huniewicz prend des photos en mettant sa liberté en danger. Ils ont simplement l’air de s’en moquer. Probablement trop fatigués pour être intéressés par le monde.

Se déplacer en taxi

Les taxis sont pour les habitants locaux. Les touristes n’ont pas le droit de les utiliser. En réalité, on donne aux touristiques un guide qui les accompagne partout et garde un œil vigilent sur eux.

Gardes dans les tours de guets

Où que les gens aillent, le gouvernement contrôle. Les gardes observent ce que tout le monde fait à tout instant, surveillant les agissements de tout le monde, et les restreignant à leur gré.

Bâtiment du gouvernement à Pyongyang

Il est difficile de savoir comment Michael Huniewicz a réussi à capturer ces clichés. Quelle caméra a-t-il utilisé ? Se cachait-il ou y avait-il des personnes qui le laissaient prendre des photographies sans se soucier des lois qui les gouvernent ?

Il fait juste sa petite affaire

Un homme s’en sort en faisant sa petite affaire dans un lieu discutablement privé. Soit il est alcoolisé, soit il a perdu toute envie de faire attention. Parfois, les toilettes sont juste trop loin.

Intercepté par le guide

Visiter la Corée du Nord, ce n’est pas vraiment des vacances. Vous êtes intercepté par un guide. Il vous suit partout, vous dit quand manger et dormir, et n’a pas le droit de vous lâcher du regard.

Il est commun pour les habitants de ne pas avoir de voiture

Dans une économie en difficulté, la population marche si elle ne peut pas s’offrir un vélo. Il n’y a pas beaucoup de voitures qui circulent dans les rues. C’est assez ironique puisqu’il y a, en réalité, des rues dans tout le pays.

La Corée à gauche et la Chine à droite

Michael Huniewicz a pris cette magnifique photo des deux pays se faisant face. L’esprit est indiscutablement différent. C’est flagrant seulement en voyant la photo.

Magasin pour locaux uniquement

Michael Huniewicz a été mis dehors d’un magasin parce qu’il n’était pas un local. Ils sont les seuls à pouvoir y faire leurs courses. Cela doit avoir un rapport avec les rations, et le fait qu’ils ont juste de quoi répondre à leurs propres besoins.

Prendre le bus

Les transports en commun sont un bon moyen de se déplacer. Ils sont préférables à la marche ou au vélo si vous souhaitez vous rendre loin. Mais les locaux ont besoin d’avoir un permis pour se déplacer à travers le pays.

À propos des statues

Il y a une règle concernant le fait de prendre en photo les statues qui est que les deux statues doivent apparaître dans le cliché. Il y a d’autres coutumes qui doivent également être respectées; mais Michael Huniewicz n’a pas suivi beaucoup de règles tandis qu’il était là-bas.

Conversation entre soldats

C’est une photo risquée. Difficile de savoir si Michael Huniewicz se tenait loin d’eux lorsqu’il a pris ce cliché, mais cela aurait pu lui coûter sa liberté. Enfin, à condition que les soldats aient daigné regarder dans sa direction.

Un soldat supervise le nettoyage

Elles ont l’air de faire un bon travail sans supervision. Mais les soldats sont partout. Ils sont un rappel constant du type de dictature dans laquelle vivent les coréens.

Marche des employés de l’État

Ces hommes travaillent pour le gouvernement. Ils doivent être ingénieurs ou, du moins, du personnel de maintenance. Mais ils transportent leur équipement et marche d’un lieu à un autre. Est-ce une autre révélation du manque de fonds du gouvernement ?

Une photographie d’une gare ferroviaire mise en scène

Le photographe Michael Huniewicz a remarqué que cette photo de la gare ferroviaire a été mise en scène. Cela pourrait être un coup de publicité pour donner l’impression que ces gens voyagent heureux à travers le pays. Mais il n’y avait plus de trains prévus ce soir-là. Aucune raison pour qui que ce soit d’être là.

Les rues en Corée

Un bon cliché de la vie quotidienne en Corée du Nord. Pas de voitures. Pas de trafic. Juste un beau cliché de ce à quoi ressemble la vie de tous les jours.

La capitale Pyongyang

Tandis qu’il semble que le reste du pays est composé soit de fermes, soit de bâtiments en ruines, Pyongyang a l’air bien entretenue. Elle doit l’être pour impressionner le monde tandis que le reste du pays souffre de la pauvreté.

Besoin d’un permis pour voyager à travers le pays

Les locaux ne peuvent pas simplement sauter dans un bus et faire une excursion d’un jour dans une autre ville ou de l’autre côté du pays. Ils doivent avoir un permis pour voyager. Une autre façon pour le gouvernement de surveiller ses habitants.

Le pont de l’amitié sino-coréenne

C’est un rare cliché de quelque chose de lumineux et d’esthétiquement plaisant. Ce n’est pas très fréquent en Corée du Nord. Michael Huniewicz a pris cette photo quand il en a eu l’opportunité.

Uniformes et service public

Les trottoirs ont toujours l’air impeccables. Ces jeunes filles sont dehors dans leur uniforme à balayer les rues. Elles font probablement mine d’être occupées, sans quoi on leur donnerait autre chose à faire.

En attendant le train

Ces personnes attendent patiemment. Le garde sur la photographie donne une idée de la présence constante d’un représentant de la dictature.

Vastes champs

Ce champ est indubitablement immense. La population en a besoin. Elle ne reçoit pas beaucoup d’importations du reste du monde et a besoin de plantations pour survivre.

En attendant de vendre des excréments humains

Les excréments humains sont utilisés comme fertilisants ; c’est bon pour les plantations. C’est l’une des choses auxquelles peuvent se rabaisser les gens pour être payés et être capables de s’acheter des choses comme de la nourriture pour produire plus d’excréments.

Avec les deux statues en même temps

Michael Huniewicz a remarqué combien il était risqué de prendre des photos. Sa liberté aurait pu être mise en danger à n’importe quel moment. Il aurait suffit que quelqu’un le voit. Il aurait été enfermé et son guide aurait pu être torturé pour « espionnage ».